
L’attraction de Disneyland Paris ‘Indiana Jones et le Temple du Péril n’est pas qu’une attraction à sensations. Elle est aussi truffé de référence à la saga du célèbre archéologue. A l’occasion de la sortie en salle du dernier film d’Indie, Disneyland Emotion vous dévoile quelques uns de ses nombreux secrets.

L’Histoire au cœur de l’intrigue
L’attraction n’est certes pas tirée d’un des films de la saga, mais elle en conserve l’essence. Comme dans toutes ses aventures cinématographiques, Indie part à la recherche d’un nouveau trésor mythique. Durant toute sa carrière, il a parcouru le monde pour les compte de différentes universités à la recherches de reliques historiques, depuis l’Arche d’Alliance jusqu’au Crâne de cristal, en passant par le Graal et la pierre sacrée de Sankara. Pour cette nouvelle aventure, le voici à la recherche d’une antique cité perdue en plein cœur de la jungle. Il a pour seul indice cette étrange morale : « Les trésors du monde entier attendent ceux qui osent s’élever très haut ». Il découvre alors le temple millénaire depuis le sommet d’une colline.
Afin d’aider les fouilles, un immense réseau ferroviaire est installé sur tout le site. C’est ce même réseau que le grand public découvre quelques mois plus tard. Les visiteurs prennent placent à bord d’un wagonnet du chantier pour faire une visite des lieux un peu mouvementée !

Une épreuve de courage
Comme dit précédemment, l’attraction n’est pas tirée directement d’une des aventures d’Indiana Jones. Cependant, les Imagineers ont saupoudré l’attraction de références aux films de la saga. Le premier en date, Les Aventuriers de l’Arche Perdue (1981), n’est pas en reste. Le premier clin d’œil se trouve dans la file d’attente de l’attraction. Ce sont la Jeep Willys et le camion réhaussé de cornes, véritables véhicules datant de la Seconde Guerre Mondiale, customisés pour ressembler à ceux utilisés lors du tournage. Et notamment le camion qui transporte l’Arche d’Alliance.
Une autre référence au film de 1981 est présente en tant que fil conducteur du design de l’attraction. En effet, souvenez-vous de la phobie d’Indie que l’on découvre dans le film : les serpents ! Les Imagineers se sont appuyé dessus pour penser le Temple du Péril. Ce derdier est donc consacré au dieu hindou Shiva, souvent représenté avec son serpent Naga autour du cou. C’est ainsi que l’on retrouve deux statue monumentales à l’entrée du temple, et une petite devant une des tentes du campement.

Un autre temple et une autre mine
Le parcourt en wagonnet n’est pas sans rappeler la course-poursuite qui se déroule dans la mine d’Indiana Jones et le Temple Maudit (1984). Cette scène du film, mêlant maquettes et prises de vues réelles a demandé tut le savoir-faire de l’équipe de Steven Spielberg. Le résultat a tout de même permis au film de recevoir l’Oscar© des meilleurs effets visuels.
L’équipe de Disneyland Paris a voulu aller encore plus loin. Le ride comprend ainsi une inversion à 360°, une première dans un Parc Disney à l’époque de sa sortie. Enfin, pour pimenter encore plus l’expérience, l’attraction, entre 2000 et 2004, se faisait à l’envers !


Les origines d’un héros
C’est dans son 3e film que l’on découvre les origines des attributs iconiques d’Indie : son fouet et son chapeau fedora. Ils lui viennent en effet de sa rencontre avec Fedora, dont le nom rappelle étrangement ce même modèle de chapeau… Ce chef d’un groupe de pilleurs de tombes, il était venu dérober la croix de Coronado. Indiana Jones, alors adolescent, subtilise la relique aux bandits. En tentant de s’échapper, il se retrouve dans un train transportant des animaux de cirque. Tombant nez à nez avec un lion, il s’empare d’un fouet pour tenir le fauve à distance. Son premier coup de fouet lui laissera d’ailleurs en souvenir une cicatrice au menton. Quant au chapeau, c’est Fedora lui-même qui lui donne à la fin de la course-poursuite comme preuve d’admiration de son courage.
Si l’on cherche bien, on peut retrouver les deux objets au niveau d’un échafaudage proche de l’entrée de l’attraction.

Autres références
Pour ceux qui veulent aller plus loin, il existe encore d’autres références au film Indiana Jones et la Dernière Croisade (1989) dispersées aux alentours de l’attraction.
La première se situe sur le quai de débarquement. Si vous observez bien, vous remarquerez peut-être l’adresse d’expédition des caisses qui s’y trouve. Il s’agit du Barnett College, où Indiana Jones enseigne au début du film. Plus précisément, c’est à son collègue historien Marcus Brody que sont destinées les caisses.
Une autre référence se trouve dans l’indice donné à Indie pour trouver le Temple du Péril (voir plus haut). Elle n’est en effet pas sans rappeler le conseil énigmatique sur l’humilité donné par son père lors de la quête du Graal : ‘Seul le pénitent pourra le passer’.


Et les derniers opus alors ?
Le chantier de fouilles du Temple du Péril se situe dans les années 1940, donc bien avant les évènements du Royaume du Crâne de Cristal et du Cadran de la Destinée. Pourtant, un petit élément s’est glissé dans le décor de l’attraction. Eh oui, la quête du dernier artefact a commencé bien avant les années 1960, temporalité du dernier film sorti en 2023. On trouve en effet un carnet dans le campement sur lequel on peut voir le fameux cadran d’Archimède !

Indiana Jones et le Temple du Péril offre bien plus qu’une simple attraction à sensation sur le thème du célèbre archéologue. Quant on sait où regarder, cette partie d’Adventureland regorge de référence à l’univers cinématographique. L’attraction ne rend pas seulement hommage aux films. Elle est partie intégrante de l’univers.