
Fin avril, nous vous avons proposé un premier épisode des « trains du bonheur » sur les origines familiales de la passion de Walt Disney pour les chemins de fer. Nous voici donc, aujourd’hui avec un second opus, consacré au Disneyland Railroad et à ses quatre trains. Alors suivez-nous, nous partons !

La conception des trains du bonheur parisien
Comme tous les autres parcs à travers le monde, Disneyland Paris a également ses trains à vapeur. Partant de Main Street, ils font le tour complet du Disneyland Parc et offrent une vision de son étendu. Ils sont au nombre de quatre, ont chacun leur nom et leur thème personnel, toujours en rapport avec l’histoire de l’Amérique. Leur conception repose sur leur homonyme californien mais revisitée et adaptée. L’Imagineer, Eddie Sotto a, pour cela, visité plusieurs musées américains, dont celui ce Chicago que Walt avait découvert en 1948.

Chaque véhicule est composé d’une locomotive de type « American » suivie d’un wagon contenant l’eau et le carburant nécessaire à son fonctionnement. Chacune de ses 5 voitures peut emporter une cinquantaine de passagers au pays de la magie. Tony Baxter, l’Imagineer, a décidé d’innover, en plaçant les sièges, non pas les uns derrière les autres, mais en « U ». Ainsi tournés vers l’extérieur, tous les voyageurs sont face aux fabuleux décors qui jonchent nos 5 magnifiques Lands. Découvrons la personnalité de ces magnifiques moyen de transport.

Les quatre trains du bonheur du Railroad français
Le « G. Washington »
Même s’il a été dessiné le premier, par Eddie Sotto, ce train porte le numéro 3. Sa décoration est très soignée et à la hauteur de l’illustre Président, dont il porte le nom. On y retrouve de superbes vitraux et des symboles très forts tels que l’aigle ou les étoiles.
Le « C.K. Holliday »
Le Colonel, Cyrus Kurtz Holliday, fondateur de la ligne de chemin de fer Santa Fe Railroad, bien connue de Walt Disney, donne son nom à la locomotive numéro 2. C’est également le patronyme de la toute première machine à vapeur de Disneyland en Californie. Son Style est très victorien, avec ses lanternes en cuivre et ses couleurs clairs.

Le « W. F Cody »
La locomotive numéro 1 est ainsi nommée en hommage à Buffalo Bill, né William Frederick Cody. Elle est l’héritière directe de Lilly Belle, la machine construite par Walt dans son jardin et qui rappelait le prénom de son épouse Lillian.
Le « Eureka »
Quatrième et dernier née, ce train reprend un terme grec, signifiant « j’ai trouvé », pour deux raisons. Il rappelle d’une part, le célèbre mot d’ Archimède découvrant la poussée, d’autre part le cri des pionniers lors de la Ruée vers l’or. Les fans de « La petite sirène », peuvent, quant à eux, imaginer qu’il vient du nom du goéland ami de la princesse.

A l’ouverture du parc en 1992, le Railroad comptait seulement trois véhicules et trois gares, Main Street Station, Frontierland Depot et Fantasyland Station. Son succès lui valu, l’année suivante, une quatrième gare à Discoveryland et un autre convoi. Ce fut une bonne chose puisque aujourd’hui encore, cela nous permet d’avoir plus de trains, pour notre plus grand bonheur !
